Habiter le ciel : les cités flottantes de la fantasy jeunesse

Fiche du document

Date

5 octobre 2022

Périmètre
Langue
Identifiants
Collection

Archives ouvertes

Licences

http://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/ , info:eu-repo/semantics/OpenAccess




Citer ce document

Florie Maurin, « Habiter le ciel : les cités flottantes de la fantasy jeunesse », HAL-SHS : littérature, ID : 10670/1.49m4bg


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr

Les Chroniques du bout du monde, La Passe-miroir, La Cité du ciel et Steam Sailors sont des cycles de fantasy jeunesse ultra contemporains. Si ces romans se déroulent tous dans des mondes imaginaires différents, ils ont pourtant une caractéristique commune : leur intrigue se joue, en totalité ou en partie, dans des villes flottant dans les airs. Ces cités présentent des façons d’habiter particulières : certaines villes sont amarrées à une planète, tandis que d’autres sont construites tout à la verticale. Entre espaces surplombants et espaces surplombés, l’habiter change radicalement puisqu’un rapport de domination est instauré. Sortes de planètes Terre miniatures, ces (v)i(l)les flottantes, espaces hétérotopiques par excellence, semblent idéales et eutopiques à première vue. Mais, elles sont surtout décrépites, dangereuses et autoritaires. Pour Spic, Ophélie et Sera, découvrir la ville et y habiter, c’est aussi grandir et perdre de sa candeur car le milieu influence les personnages. En ce qu’ils habitent la ville, ceux-ci se projettent et se fondent en elle de sorte qu’il est difficile de savoir si les protagonistes sont déterminés par leur milieu ou s’ils le déterminent. Sanctaphrax, Infraville, la Citacielle, Babel, Port‑Regal, la Cité du ciel ou Kaolin : tels sont les noms de ces espaces urbains aériens investis et recréés par les auteurs contemporains pour la jeunesse que nous nous proposons d’étudier dans une triple perspective géocritique, écocritique et mésocritique.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Exporter en