2015
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Alain Bauer et al., « Une histoire de la médecine légale et de l'identification criminelle », Questions judiciaires, ID : 10670/1.4a0e57...
Les «experts» ont popularisé le crime au-delà de tout ce qui avait déjà été réalisé depuis qu’il existe une opinion publique et une presse pour raconter les faits divers. Sans le fait divers, peu de journaux, peu d’opéras, peu de théâtre, peu de films, peu de télévision, peu de discussions au café du commerce ou au petit déjeuner dominical. Non seulementl’émotion populaire participait alors en «voyant» le crime, désormaiselle est immergée dans l’enquête. Certes, sa version télévisée réussit à faire en 52 minutes, publicité incluse, ce qui mettrait des jours ou des semaines à réaliser dans la vie réelle, mais chacun se sent un peu expert soi-même. Et quand l’ADN ne parle pas, quand l’empreinte n’est pas exploitable, quand il n’y ni écoutes ni interceptions, quand les réseaux sociaux ne permettent pas d’exploiter la bêtise du coupable, alors chacun reste désemparé face à la dure réalité: il faut aussi compter sur l’astuce, l’expérience, la compétence du policier ou du gendarme en charge de l’affaire.Sommaire : Pages de début (p. I)| En guise de scène de crime (p. 2)| Chapitre I. Au commencement (p. 3-10)| Chapitre II. De « Caroline » à la Révolution française (p. 11-28)| Chapitre III. L'empire de la raison scientifique (p. 29-34)| Chapitre IV. Les experts élargissent leurs compétences (p. 35-50)| Chapitre V. La toxicologie, une science en devenir (p. 51-56)| Chapitre VI. L'autopsie ou l'art de faire parler les corps (p. 57-71)| Chapitre VII. Les experts de l'âme (p. 73-100)| Chapitre VIII. L'odontologie ou la preuve par les dents (p. 101-106)| Chapitre IX. La faune des cadavres (p. 107-113)| Chapitre X. La criminalistique (p. 115-122)| Chapitre XI. L'avenir de la médecine légale (p. 123-132)| Conclusion (p. 133)| Pages de fin (p. 135-137).