After Boris Vian’s ‘Le Déserteur’, and Michel Sardou and Renaud, it is mainly rappers who are writing Letters to the President. By investigating of the speech acts performed in these Letters, between anti-militarist lament and collective complaint, the article sets out to illustrate the double political implications of the address: to the president, but also (and perhaps predominantly) to the song’s listeners.
Después de «Le Déserteur» de Boris Vian, y tras Michel Sardou y Renaud, ahora, sobre todo, son los raperos quienes escriben Cartas al Presidente. A través de una investigación de los actos de habla de estas cartas, que van del lamento antimilitarista a la queja colectiva, el artículo pretende mostrar la doble apuesta política que supone dirigirse al Presidente, pero también (y sobre todo) a quienes escuchan la canción.
Après « Le Déserteur » de Boris Vian, après Michel Sardou ou Renaud, ce sont essentiellement des rappeurs qui se mettent à écrire des lettres au président. À travers une enquête portant sur les actes de parole réalisés par ces lettres, entre complainte antimilitariste et plainte collective, l’article s’attache à montrer un double enjeu politique d’adresse : au président, mais aussi (voire surtout) aux auditeurs de la chanson.