La caricature de l’homme ordinaire dans les Physiologies littéraires au xixe siècle

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2016

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Salomé Peigney, « La caricature de l’homme ordinaire dans les Physiologies littéraires au xixe siècle », Communication & langages, ID : 10670/1.4c0ee2...


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Résumé En Es Fr

“Physiologies” designate portraits of “social types”. They appeared as a real literary style in France in 1840, when a law prohibited to represent king Louis-Philippe from the front. The political caricaturists decided then to represent the ordinary man. These caricatures of the ordinary man are built against caricatures of “powerful men”. The “physiologists” are acting there as “ordinary witnesses”: it is a French “seeing” which is built here, made of a “direct watching” of the “real life”. This “seeing” is made in the ordinary life, at ground level. The “ordinary ey” which is situated at this level recognizes what became ordinary with habits. However, this eye is not innocent, it doesn’t just looks: it also built these caricatural “ordinary types”.

Las Fisiologías designan retratos de diferentes “tipos sociales”. Surgieron como estilo literario en Francia a partir de 1840 cuando una ley prohibió la representación frontal de la cara del rey Louis-Philippe. Los dibujantes políticos se las ingeniaron entonces para representar el hombre ordinario. Dichas caricaturas se construyen en oposición a las caricaturas de « hombres poderosos ». Así, los llamados “fisiologistas” adoptaron una postura de “testigos ordinarios”. Se trataba de construir un ”ver” francés alimentado por la “observación directa” de la “vida real”. Esa manera de “ver” se construye en la vida ordinaria, a la altura del hombre. El “ojo ordinario” desde ese nivel ve y reconoce lo que le es ordinario dada su redundancia : sin embargo, dicha mirada no es inocente, ya que forja los tipos “caricaturales” de lo ordinario.

Les Physiologies désignent des portraits de « types sociaux ». Elles sont apparues comme un véritable style littéraire en France à partir de 1840 lorsqu’une loi a interdit de représenter le roi Louis-Philippe de face. Les caricaturistes politiques se sont alors ingéniés à représenter l’homme ordinaire. Ces caricatures de l’homme ordinaire se construisent contre celles des « hommes puissants ». Les « physiologistes » s’inscrivent comme « témoins ordinaires » : il s’agit de construire un « voir » français qui se nourrit de l’« observation directe » de la « vraie vie ». Ce « voir » se construit dans la vie ordinaire, à hauteur d’homme. L’« oeil ordinaire » qui se met à ce niveau voit et reconnaît ce qui lui est devenu ordinaire à force de redondance, mais il n’est pas si innocent que cela, il ne fait pas que voir : c’est lui qui forge ces « types » caricaturaux de l’ordinaire.

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