19 mars 2025
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/altIdentifier/doi/10.5281/zenodo.15050493
http://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/ , info:eu-repo/semantics/OpenAccess
Hanane Nafaa et al., « Le consumérisme éthique et les mouvements de boycott au Maroc : Analyse du cas Starbucks », HAL SHS (Sciences de l’Homme et de la Société), ID : 10.5281/zenodo.15050493
Le boycott de Starbucks, dans le contexte actuel du conflit israélo-palestinien, met en lumière l’intersection entre les enjeux géopolitiques, la responsabilité des consommateurs et la redevabilité des entreprises. Ce boycott, qui s’inscrit dans le cadre plus large du mouvement de Boycott, Désinvestissement et Sanctions (BDS), cible Starbucks en raison d’allégations d’associations avec les politiques israéliennes. Malgré les démentis de l’entreprise quant à son implication, ce mouvement symbolise une solidarité internationale avec la cause palestinienne.L’analyse explore les dimensions économiques, sociales et politiques de ce boycott, en mettant l’accent sur son impact au Maroc. Le contexte marocain illustre une sensibilisation accrue des consommateurs, des changements dans les habitudes d’achat et une identité collective renforcée autour du consumérisme éthique. De plus, cette mobilisation a conduit Starbucks à réévaluer ses stratégies d’entreprise et à répondre aux préoccupations des consommateurs.Parmi les conséquences clés figurent les risques pour la réputation de Starbucks, les effets économiques sur les franchisés et un débat élargi sur la responsabilité des entreprises dans les zones de conflit. En analysant les motivations, l’amplification par les médias sociaux et la portée symbolique de l’activisme des consommateurs, cette étude met en évidence le pouvoir de l’action collective pour influencer les multinationales et promouvoir des agendas de justice sociale à l’échelle mondiale.Cet article vise à illustrer l’évolution du rôle des consommateurs dans les conflits géopolitiques et la manière dont leurs choix influencent les stratégies des entreprises. Il met en lumière l’influence croissante des mouvements de boycott en tant qu’outils de pression économique et politique, mais aussi leur impact sur l’intelligence émotionnelle des consommateurs. Enfin, il soulève des questions sur la durabilité de ces actions sociales (RSE) et leurs effets à long terme.