Fabriquer et faire fabriquer. Où situer l’artisanat dans la bonneterie parisienne au tournant du xviii e siècle ?

Fiche du document

Date

23 octobre 2024

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiants
Relations

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/altIdentifier/doi/10.3917/eh.115.0028

Collection

Archives ouvertes

Licence

info:eu-repo/semantics/OpenAccess



Citer ce document

Mathieu Marraud, « Fabriquer et faire fabriquer. Où situer l’artisanat dans la bonneterie parisienne au tournant du xviii e siècle ? », HALSHS : archive ouverte en Sciences de l’Homme et de la Société, ID : 10.3917/eh.115.0028


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr

Cet article interroge la spécificité d’activités identifiables à un artisanat, dans la confection-vente de bonneteries à Paris entre 1670 et 1730. En quoi l’inscription de ce secteur parmi différentes corporations, différents privilèges économiques et politiques, démontre-t-elle l’existence d’un groupe réalisé par sa main-d’œuvre mécanique et indépendante ? Comment les conflits entre corporations en dévoilent-t-ils le mode d’organisation ? En réalité, la fabrication de bas et de bonnets répond à plusieurs échelles de techniques et de distinctions au sein desquelles, comme pour d’autres secteurs, l’« artisan » d’Ancien Régime ne se révèle qu’à travers sa mise en tension avec des figures sociales et débouchés commerciaux extérieurs. Dans ce cadre, une ambivalence est nécessaire à plusieurs acteurs de la filière entre fabriquer et faire fabriquer des articles de bonneterie.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines