Lutte contre les microplastiques : un objectif de santé publique pour les médecins généralistes ?

Résumé En Fr

Plastic production is overwhelming, worldspread (around 300 millions tons a year) and liable to triple by 2050. Science is currently trying to assess the environmental impact of microplastics: particles that are smaller than 5 mm and end up in oceans, invading thus the marine ecosystems. By 2025, 250 millions tons of accumulated plastic waste are expected to be found in the oceans, althought these oceans provide food, well-being and therapeutics for human beings. Health actors are thus enticed to study with more depth and attention potentials risks of toxicity (additives, contaminants, etc.), sources of microplastics, and the becoming in human body of the thinnest particles (nanoplastics).General practionners could use their public health skills by staying alert and operating a preventive action in the Community (through communication, coordination and cooperation amongst local institutions, eg. school) to use plastics with more relevance. Versatility and multiple practicing (eg. Multidisciplinary group practice, well-followed recommandations…) as well as the maping of territorial networks bring hope for a diffused and assessable action, under control of health authorities.

La production de plastiques, omniprésents à l’échelle mondiale, est considérable (environ 300 millions de tonnes annuelles) et devrait tripler d’ici 2050. La science cherche à mesurer l’impact environnemental des microplastiques, particules de taille inférieure à 5 mm, qui terminent dans les océans et intègrent les écosystèmes marins. 250 millions de tonnes de plastiques sont prévues, en 2025, dans un milieu océanique qui fournit pourtant aliments, bien-être et thérapeutiques aux êtres humains. Le sujet mobilise, aujourd’hui, les acteurs de santé appelés à mieux étudier les risques de toxicité associés (additifs, contaminants…), les sources de microplastiques et le devenir dans l’organisme des particules les plus fines (nanoplastiques). Les médecins généralistes pourraient faire valoir leurs compétences en santé publique, en s’inscrivant dans une vigilance et dans une prévention communautaire (communication sur le sujet, coordination et coopération au sein des institutions locales, comme en milieu scolaire), afin d’améliorer les comportements autour des plastiques. L’exercice pluridisciplinaire (maisons de santé, suivi des recommandations…) et l’organisation territoriale structurée rendraient possible une action diffuse et évaluable, validée par les autorités de santé.

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