« On n’a jamais été des êtres dans une tour d’ivoire ». Entretien avec Frédérique Aït-Touati et Soraya Boudia

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5 février 2024

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Samy Bounoua et al., « « On n’a jamais été des êtres dans une tour d’ivoire ». Entretien avec Frédérique Aït-Touati et Soraya Boudia », Mosaïque, ID : 10.54563/mosaique.2470


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Même si leurs parcours se distinguent, Soraya Boudia et Frédérique Aït-Touati ont toutes deux été formées « dans le même chaudron », celui des Sciences and Technologies Studies (STS). C’est pourquoi, lorsqu’il est question d’interdisciplinarité et de mise en récit de l’Anthropocène par les humanités environnementales, l’une des notions qui ressort est celle de matérialité, trop souvent mise de côté par les sciences humaines et sociales. Dans cet entretien, les deux chercheuses abordent la nécessité pour les humanités environnementales de rouvrir un dialogue avec toutes les sciences, mais aussi de formuler à leur manière les questions liées à la crise sociale et écologique. Elles nous donnent des pistes pour penser les questions qui émergent dans un monde rendu toxique par les pollutions industrielles, et les nouvelles échelles qu’il convient de prendre en considération. Dans ce contexte, leur engagement en tant que chercheuses est un engagement « entier », qui ne permet plus de séparation étanche entre la production de savoirs et les questions politiques.

Although their backgrounds differ, Soraya Boudia and Frédérique Aït-Touati were both trained in Sciences and Technologies Studies (STS). That is why, when it comes to interdisciplinarity and the Anthropocene narratives by the environmental humanities, one of the concepts that stands out is that of materiality, all too often sidelined by the humanities and social sciences. In this interview, the two researchers discuss the need for environmental humanities to reopen a dialogue with all the sciences, but also to formulate in their own way the questions linked to the social and ecological crisis. They suggest ways of thinking about the issues that emerge in a world made toxic by industrial pollution, and the new scales that need to be taken into account. In this context, their commitment as researchers is a “whole” commitment, which no longer allows for a strict separation between the production of knowledge and political issues.

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