Cartographie de l’immonde : aux confins du représentable

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2017

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Cloé Brosseau, « Cartographie de l’immonde : aux confins du représentable », Dépôt Universitaire de Mémoires Après Soutenance, ID : 10670/1.4eil67


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Le terme « immonde » est composé du radical –monde et du préfix –im qui sous-entend l’absence de frontières ou de frontière à franchir. Il est difficile de s’arrêter sur une idée unique et précise de ce qu’est ce monde auquel nous appartenons. À travers les comportements dissemblables que nous avons adoptés au cours de l’histoire et malgré un désir d’encadrer et de définir le comportement humain, comme l’écrit Jean-Clet Martin « il n’y a peut-être guère de propriétés déterminées pour qualifier avec précision notre être et notre monde ». Donc l’humanité sera plongée « dans ce qui, n’ayant plus de monde nettement décelable, sera qualifié, pour cela même, d’im/monde : l’homme serait celui qui se trouve plongé en un m,onde sans véritables bornes, un monde fibré, sans horizon, et pour cela même toujours ouvert à l’immonde, travaillé sur sa bordure par un vide de sens ». Donc, pour reprendre des propos de Jean Clair, si nous accordons de l’importance à l’objet par la définition que lui donne « le monde », est art de l’immonde tout objet « qui ne peut se laisser ni circonscrire par les mots ni enfermer dans une forme, c’est ce qui échappe à la compréhension et à la mesure.».

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