L'impuissance des sorcières à la Renaissance et au début de l'âge classique en Europe

Fiche du document

Date

1999

Périmètre
Langue
Identifiants
Collection

Archives ouvertes




Citer ce document

Marie-Luce Demonet, « L'impuissance des sorcières à la Renaissance et au début de l'âge classique en Europe », HAL-SHS : littérature, ID : 10670/1.4fln2c


Métriques


Partage / Export

Résumé 0

L’épidémie de sorcellerie qui s’est étendue de la deuxième moitié du XVIe siècle au milieu du XVIIe siècle en Europe, et qui a abouti à l’inculpation et à la condamnation de centaines de sorciers et surtout de sorcières, a exacerbé un certain nombre de présupposés misogynes sur fond de troubles politiques et religieux. La figure de la sorcière se constitue autour de l’image d’une femme non seulement hérétique par sa faible nature, mais diabolique par déviance volontaire et criminelle. Certains magistrats ont voulu renforcer des lois trahissant la peur de voir les sorcières servir d’argument aux sceptiques en matière de religion et de justice. Ils mettent en évidence leur propre impuissance à rendre compte de la nature féminine, et leurs discours contradictoires, qui déclarent les sorcières à la fois malfaisantes et impuissantes, révèlent le souci de préserver l’infaillibilité du droit et celle du souverain.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Exporter en