L’écuyer Nuno Oliveira (1925-1989) sur la piste

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2021

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Octaviana

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Fantino Daisy, « L’écuyer Nuno Oliveira (1925-1989) sur la piste », Octaviana, ID : 10670/1.4fva42


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Nous avons choisi la citation mise en avant-propos de notre mémoire afin d’amener le lecteur à ressentir qui était véritablement Nuno Oliveira. À nos yeux, le seul grand écuyer artiste qui aura su nous capter, éveillant en nous ce besoin et devoir de rechercher, à cheval et par le cheval, ce qui en révèle l’aspect artistique, véritable œuvre artistique en devenir, quand la pratique se fait science, terrain d’expérimentation d’un savoir au service de l’art. C’est dans ce but que nous nous proposons, par ce mémoire, de faire découvrir au lecteur cet illustre écuyer sur la piste, d’une part, sur la base de références bibliographiques existantes et de théories ciblées, dans une première ébauche de ce qui constituera, nous l’espérons par la suite, une recherche doctorale approfondie, par un savoir et une archive actuelle mais à repenser et à venir, à constituer et reconstituer (phase de recontextualisation et de théorisation). D’autre part, nous tenterons de démontrer par sa pratique équestre, en quoi l’expérimentation (sous trois versants : équestre, artistique et scientifique) vient asseoir les théories existantes pour en développer de nouvelles à l’appui et au service des traditions, pour proposer de nouvelles pistes de recherche, dans un savoir vivre et un savoir être d’un monde en perpétuel changement et évolution, bouleversé par une crise pandémique historique et chaotique.   À l’heure où le spectacle vivant est amputé par cette pandémie mondiale de Covid-19 (depuis mars 2020) qui l’oblige à fermer son rideau dans une époque d’incertitudes, d’angoisses, de crise sanitaire, économique, politique, sociale et environnementale, il est primordial et vital que le rideau se lève à nouveau sur le spectacle vivant, pour laisser vivre, un court instant, le bonheur de l’insouciance que ce spectacle fait naître en nous, spectateurs, médiateurs ou acteurs. Alors, ici et maintenant, se vit une histoire, d’un autre temps ou hors du temps, qui n’est pas la nôtre mais dans laquelle, ne serait-ce qu’un instant, on se reconnaît car elle a su nous toucher le cœur, par la vérité qui y transparaît, qu’elle soit provoquée par l’harmonie de ce qu’il nous est permis de voir, d’entendre, de sentir ou, au contraire, le chamboulement d’émotions que les contradictions et disharmonies du spectacle même ont pu faire naître en nous, ici et maintenant et ainsi nous y projeter hors du temps et de l’espace, dans une vérité collective et pourtant propre à chacun de nous, produite dans l’instant de cette rencontre, par le spectacle : la rencontre entre le spectateur, l’artiste et l’œuvre artistique. Pour reprendre les mots de Giuseppe Verdi cités par Nuno Oliveira : « En art, j’aime tout ce qui est beau. J’aime tout ce qui est gai, tout ce qui est sérieux, tout ce qui est grand, tout ce qui est petit, etc. J’aime tout, à condition que ce qui est petit soit petit, ce qui est grand soit vraiment grand et ce qui est brillant soit brillant ; tout doit être « vrai » ».

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