L’apport de la théorie de la violence fondamentale et du groupal dans une cure individuelle

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2017

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Claudine Vivier-Vacheret, « L’apport de la théorie de la violence fondamentale et du groupal dans une cure individuelle », Connexions, ID : 10670/1.4gdvko


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Dans ce texte, je tente d’articuler les apports de la théorie de la violence fondamentale élaborée par Jean Bergeret avec la théorie psychanalytique de groupe à partir de la conception du complexe fraternel chez René Kaës. Tout semble éloigner ces deux approches qui, pourtant, sont bien utiles ensemble, pour comprendre l’emboîtement de deux niveaux de conflits bien différents : le niveau œdipien et le niveau de conflit primitif archaïque violent. Ces deux niveaux permettent de ne pas confondre ce qui se joue de l’ordre de la rivalité et ce qui relève d’un mouvement primitif violent qui n’est que de la légitime défense psychique. Ceci évite bien des risques de proposer une interprétation qui ne serait pas du juste niveau de conflit et passerait à côté des vrais enjeux d’un travail long et difficile de cure individuelle. Penser groupalement le sujet et son complexe fraternel et penser le violent dans cette cure m’ont été deux approches théoriques bien utiles pour faire le chemin qui restait à élaborer. Il fallait éviter d’interpréter le conflit œdipien alors que les enjeux étaient narcissiques primitifs et violents mais sans aucune libido ni jouissance, une violence vitale, seulement pour se sentir exister.

In this text I try to link up the contributions of the theory of fundamental violence elaborated by Jean Bergeret with the psychoanalytic theory of groups based on the idea of the fraternal complex in René Kaës’s work. Everything seems to stand between these two approaches which none the less can be employed very usefully together to understand the interlocking of two very different levels of conflict: the oedipal level and the level of violent archaic primitive conflict. Thinking in terms of these two levels allows us to distinguish between what is essentially a matter of rivalry and what is a violent primitive movement that is purely legitimate psychic defence. This avoids the risks of offering an interpretation that is not at the right level of conflict and misses the real issues at stake in a long and difficult individual analysis. Thinking about the subject and his fraternal complex in terms of group dynamics, as well as about the violence in this treatment, were two very useful approaches for tackling what remained to be elaborated. It was necessary to avoid interpreting the oedipal conflict when early and violent narcissistic issues were involved but without any libido or enjoyment, a vital violence which simply helps one to feel that one exists.

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