Les transports collectifs, du centre-ville aux franges de la commune de Marseille, un redéploiement du modèle radioconcentrique des déplacements ?

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L’organisation des principales polarités européennes relève d’une réorganisation profonde de leur schéma de circulation à l’échelle de leur agglomération pour réduire la place de la voiture, notamment en leur centre présentant de nombreux maux (saturation, pollution, congestion). Dans ce cadre, la ville de Marseille ne fait pas exception avec le développement progressif de rocades et d’axes de contournement permettant de réduire la circulation automobile dans son centre. Dans le même temps, le modèle automobile est progressivement contraint dans les centres-villes par les décideurs publics.Le modèle d’organisation radioconcentrique des déplacements mis en évidence par différents chercheurs, dont F. HERNANDEZ au début de la décennie 2000 vient révéler les logiques d’organisation des agglomérations par les décideurs publics, principalement à partir de l’analyse du réseau viaire. Pourtant, face aux dérèglements climatiques et aux transformations des modes de déplacements, il peut être affiné grâce à l’analyse des Transports en Commun en Site Propre (TCSP). Ces réseaux, détachés des ralentissements automobiles, offrent un avantage comparatif à la voiture, la réduction des temps de déplacements en centre-ville.Ces réseaux semblent pourtant se développer depuis les vingt dernières années au-delà de la polarité centrale en direction, mais plus seulement, des différentes couronnes urbaines. Il s’agit alors de voir comment les déplacements dans l’agglomération Marseillaise, du centre-ville aux franges de la commune sont le reflet d’un redéploiement des lignes de transport collectif du modèle radioconcentrique d’organisation des déplacements.