« Les Tarterêts III » 20 rue Gustave Eiffel Île-de-France, Essonne (91), Rapport de fouille programmée 2019

Fiche du document

Date

2020

Type de document
Périmètre
Langue
Identifiants
Collection

Archives ouvertes

Licence

info:eu-repo/semantics/OpenAccess



Citer ce document

Cécile Ollivier et al., « « Les Tarterêts III » 20 rue Gustave Eiffel Île-de-France, Essonne (91), Rapport de fouille programmée 2019 », HAL-SHS : archéologie, ID : 10670/1.4h9bst


Métriques


Partage / Export

Résumé 0

La fouille programmée du gisement des « Tarterêts III » est menée par une équipe pluridisciplinaire issue de différentes institutions (Inrap, CNRS, Université) pour une période de 4 ans, dont une année probatoire en 2019 suivie d'une triennale (2020-2022). Elle s'inscrit dans le prolongement des problématiques de recherches développées depuis plus de 50 ans autour des gisements de plein air contemporains du Magdalénien supérieur dans le Bassin parisien. Ce projet est lié à deux programmes de recherches collectifs : le PCR « Du dernier maximum glaciaire à l'optimum climatique dans le Bassin parisien et ses marges. Habitats, Sociétés et Environnement » et le PAS « Recherches archéologiques préventives dans le Bassin parisien du Pléistocène à l'Holocène ». Le gisement magdalénien des « Tarterêts III » a été découvert sur la commune de Corbeil-Essonnes (Essonne), lors d'un diagnostic archéologique réalisé en juin 2012 par C. Ollivier et C. Chaussé (Ollivier 2012), dans la zone industrielle des Tarterêts, au sud de La Francilienne (RN 104) et au nord du centre-ville de Corbeil-Essonnes. L'opération, prescrite par le Service Régional de l'Archéologie de la région Ile-de-France suite au projet d'aménagement d'un entrepôt, concernait une parcelle de 1751 m 2 restée terrain vague à ce jour.Ce gisement de plein-air est situé sur la rive gauche de la Seine, en pied de versant, à la limite de la plaine alluviale actuelle du fleuve, à 1,5 km en amont du gisement magdalénien d'Etiolles situé sur la rive opposée. Dans les années 1970, les travaux d'aménagement de La Francilienne et la construction de logements sociaux dans le quartier des Tarterêts avaient permis la découverte de deux sites du Magdalénien supérieur comprenant des amas de débitage associés à des foyers : « Tarterêts I » et « Tarterêts II ». Ce troisième site, baptisé « Tarterêts III » a livré des vestiges d'occupations humaines, attribués au Magdalénien supérieur et préservés au sein d'une séquence sédimentaire d'origine fluviatile. Les vestiges lithiques et fauniques sont, à ce jour, présents dans au moins deux niveaux de vestiges distincts. Ces campagnes de fouille permettront d'acquérir de nouvelles données paléo-environnementales visant à préciser le contexte d'implantation de ces occupations humaines. De plus, la présence inédite de témoins osseux en bon état de conservation (absents des Tarterêts I et II) offre l'occasion unique d'obtenir de nouvelles datations 14 C. Aussi, l'intérêt scientifique du site réside dans la proximité géographique et a priori chronologique entre les gisements des Tarterêts et d'Etiolles, permettant d'établir des comparaisons et de nous interroger sur la variabilité technique, spatiale, fonctionnelle et chronologique entre ces différents campements. Par son originalité et son intérêt au niveau régional et micro-régional, le site des Tarterêts III constitue un nouveau jalon pour la compréhension des modalités d'occupations des groupes de chasseurs-cueilleurs du Magdalénien supérieur en bord de Seine. Ce projet porte également une ambition de médiation scientifique et culturelle auprès des habitants du quartier des Tarterêts dans le cadre de l'Education Artistique et Culturelle (EAC) et de la valorisation de la recherche.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en