Personalized training program and specific functional assessments for tailored management of Marfan patients : a randomized controlled study Programme d’entraînement personnalisé et évaluations fonctionnelles spécifiques pour une prise en charge adaptée des patients Marfan : étude randomisée contrôlée En Fr

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1 décembre 2022

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Steve Arroussi Jouini, « Programme d’entraînement personnalisé et évaluations fonctionnelles spécifiques pour une prise en charge adaptée des patients Marfan : étude randomisée contrôlée », HAL-SHS : sciences de l'éducation, ID : 10670/1.4kwka4


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Résumé En Fr

Background: Marfan syndrome (MDS) is a rare autosomal dominant genetic disorder caused by the mutation of the FBN1 gene which codes for the fibrillin-1 protein. Fibrillin-1 is the main component of microfibrils, which are elements present in all the tissues of the body. This pathology is characterized by the multitude of its clinical manifestations.These patients may develop aneurysms in the aortic root (i.e., sinus of Valsalva) leading to aortic dissection. This is one of the major factors of morbidity of the patients with MDS. Currently, prevention is mainly through aortic surgery. However, there is a global impact which may alter the function of other tissues such as muscular tissue, bone tissue, lung tissue and eye tissue. The combination of skeletal damage (e.g., scoliosis, hyperlaxity), muscular and ocular disorders results in an alteration of the quality of life of patients. These impairments are associated with pain and handicaps that have an impact on professional activity, hobbies, and family life. In this context, physical activity could represent a relevant alternative for the management of these patients. A recent animal study suggests that moderate training is beneficial.Hypothesis: 1/ Physical training improves the quality of life of MDS patients. 2/ The combination of resistance training and endurance training is more effective to improve muscle strength, physical capacity, and quality of life in patients with MDS compared to either modality alone.Primary Objective: To demonstrate that physical training performed at home improves quality of life on patients with MDS. Secondary aims: 1/ To show that the improvement on the quality of life is more important with a training program combining resistance and endurance compared with one of the 2 components alone. 2/ To show the beneficial effects of personalized home training on the physical capacity of patients.Methodology: 117 MDS patients and 35 healthy subjects were included in our study. The patients were randomized into 2 groups: Group 1: healthy subjects (no training) ; Group 2: MDS Combined aerobics and strength patients and group 3 : control patients MoS (no training). The training protocol lasted 3 months and was performed at the MDS patients' homes. It consisted of 2 training sessions per week supervised by an adapted physical activity specialist. Pre and post-training evaluations were carried out at the Bichat-Paris hospital. These evaluations included self-administered questionnaires (e.g. IPAQ, MOS SF-36) and physiological parameters such as maximal oxygen consumption, aortic diameter, cardiac ventricular function, pulse wave analysis and skeletal muscle power at rest and during exercise. Our results showed a significant improvement on the quality of life, a non-aggravation of the Valsalva sinus and no aortic dissection. They also showed a significant improvement of the cardiorespiratory capacity, skeletal muscle strength and a decrease of the blood pressure on patients who completed the training program, regardless of the program.Conclusion: This experimental approach could represent a new non-drug and personalized therapeutic alternative for patients with MDS.

Contexte : Le syndrome de Marfan (SDM) est une maladie génétique autosomique dominante rare provoquée par la mutation du gène FBN1 codant pour la protéine fibrilline-1. La fibrilline-1 est le principal composant des microfibrilles, éléments présents dans l’ensemble des tissus de l’organisme. Ce syndrome se caractérise par la multitude d’atteintes cliniques dues à l’altération de cette protéine.Les patients SDM peuvent développer des anévrismes au niveau de la racine aortique (i.e., sinus de Valsalva) conduisant à la dissection aortique. Ceci est l’un des principaux facteurs de morbidité́ chez ces patients. Actuellement, la prévention passe principalement par la chirurgie aortique. Cependant, les répercussions sont globales et peuvent altérer le fonctionnement d’autres tissus tels que le tissu musculaire squelettique, le tissu osseux, le tissu pulmonaire et le tissu oculaire. L’association des atteintes squelettiques (e.g. scoliose, hyperlaxité), musculaires et oculaires engendrent une diminution de la qualité́ de vie des patients. Ces atteintes sont associées à des douleurs et des handicaps qui retentissent sur l’activité professionnelle, les loisirs et la vie de famille. Dans ce contexte, l’activité physique pourrait représenter une alternative pertinente pour la prise en charge de des patients SDM. Une étude animale récente suggère que l’entrainement modéré serait bénéfique.Hypothèses : 1/ L’entrainement physique améliore la qualité de vie des patients SDM. 2/ La combinaison d’un entraînement en résistance avec un entraînement en aerobie est efficace pour améliorer la puissance musculaire, la force musculaire et la qualité de vie des patients SDM.Objectif principal : Démontrer que l’entrainement physique réalisé à domicile améliore la qualité de vie des patients SDM. Objectifs secondaires : 1/ Déterminer les effets bénéfiques de l’entrainement personnalisé à domicile sur la capacité physique des patients. 2/ Démontrer le caractère sécuritaire de la prise en charge des patients SDM par l’entraînement physique personnalisé.Méthodologie : au moins 117 patients atteints du SDM et 35 sujets sains ont été inclus dans cette étude. Les patients ont été randomisés en 3 groupes : Groupe 1 : sujets sains (pas d’entrainement) ; groupe 2 : patients SDM (entraînement personnalisé de 3 mois) et ; groupe 3 : patients SDM contrôle (pas d’entrainement).Le protocole d’entrainement a duré 3 mois et a été réalisé au domicile des patients SDM. Il consistait en 2 séances d'entraînement par semaine réalisées par un spécialiste de l'activité physique adaptée (AP). Des évaluations pré et post-entrainement ont été effectuées au centre de référence national Marfan de l'hôpital Bichat-Paris. Elles consistaient à évaluer la psychométrie sur la base de questionnaires auto-administrés (e.g. IPAQ, MOS SF-36) et des paramètres physiologiques tels que la consommation maximale d'oxygène, le diamètre de l'aorte, la fonction du ventricule gauche, l’analyse de l’onde de pouls et la puissance musculaire squelettique au repos et pendant l'exercice. Nos résultats ont montré une amélioration significative de la qualité de vie, de la capacité cardiorespiratoire, de la force musculaire squelettique et une baisse de la pression artérielle chez les patients ayant terminé le programme d'entraînement. Nos résultats ont également montré une non-aggravation du sinus de Valsalva et aucune dissection aortique. Enfin, nos résultats ont montré une amélioration des pressions sanguines au cours de l’effort chez les patients SDM entraînés. Conclusion : Cette approche expérimentale randomisée et contrôlée pourrait représenter une nouvelle alternative thérapeutique non médicamenteuse et personnalisée des patients atteints du SDM.

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