L’Orient-Express, un huis clos mobilo-stabile

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2016

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Anna Madoeuf, « L’Orient-Express, un huis clos mobilo-stabile », HAL-SHS : géographie, ID : 10670/1.4ll7qu


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Déclenchée d’une pichenette, mais initiée d’un point solennellement déterminant – Istanbul – vers le pôle d’attraction – l’Europe –, une propulsion, celle du départ, lance l’Orient-Express, train balancier battant la mesure Occident-Orient et traçant le lien aller-retour afférent. Le trajet ferroviaire est méthodique, par la règle de l’indicateur, l’espace et le temps sont mis en équivalence et accouplés, transcrits en arrêts correspondants d’horaires. Un départ – réalisé –, une issue-échéance – prévue – et, de là à là, un cylindre étanche contenant, pour quelques jours, un groupe embarqué en un séjour all inclusive. Mais la lancée s’avère inapte à contrer le mobile, imaginé par Agatha Christie, unissant ses hétérogènes passagers – Occidentaux toutefois – tant le convoi du Crime de l’Orient-Express est chargé de prédétermination. Sa course originelle déraille au profit de sa trajectoire de motifs. il s’agira de faire usage des qualités des mobiles et des stabiles réalisés par Calder, pour imaginer des dispositifs d’actions, de lieux, de paysages, comme autant de configurations, déterminantes et interprétatives de situations spatiales. Pour ce faire, il faut entreprendre un voyage au début des années 1930, prendre place dans un train à friction littéraire, parti de Stamboul à destination du suspense d’une intrigue criminelle.

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