Paul-Jean Toulet, les prismes de l'écriture

Résumé Fr

Né à Pau en 1867 et décédé à Guéthary en 1920, Paul-Jean Toulet offre à lire une oeuvre à la fois ancrée dans le Sud-Ouest et ouverte sur les terres qu'il affectionnait comme Paris, l'Île Maurice, où il a séjourné, mais encore sur ses lieux de voyages en Europe, Afrique ou Asie. Son oeuvre polymorphe est composée de récits, poèmes, théâtre, maximes, journal personnel, écrits sur l'art et la littérature. Cet ouvrage rend hommage à l'oeuvre dans sa diversité pour en dessiner les lignes de force. Le terme de « prismes » revient sous la plume de Paul-Jean Toulet pour qualifier notamment le regard des enfants dans Monsieur du Paur : « Tout ce qu'ils voyaient, serait-ce la plus fade lumière, leur prisme en fait de la pierrerie ». Le régime euphorique de la pierrerie laisse aussi entendre son caractère illusoire ou artificiel lorsque « Ce n'est que prismes, reflets, soleil de minuit, et tous ces mille prestiges dont pas un ne chauffe le coeur ? » Du chatoiement produit par le prisme de cristal, de la réfraction et de la décomposition optique qu'il permet, nous avons retenu ce qu'ils supposent de variations et d'organisation de ces variations. Au fil des chapitres de cet ouvrage, l'oeuvre de Toulet est ainsi abordée sous ses aspects multiples, qu'il s'agisse d'en dessiner les caractéristiques au regard de cette période de transition dans laquelle elle s'inscrit-période marquée par le symbolisme, l'esprit nouveau et les premières avant-gardes-, de souligner l'ethos qu'elle met en scène, d'interroger sa réception, son actualité et sa postérité.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Exporter en