23 juillet 2012
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Montes Montoya Angélica et al., « Entrevista a Ramón Grosfoguel », Polis, ID : 10670/1.4mj78k
Grosfoguel évoque la colonialité du pouvoir et la possibilité d’une politique radicale dépassant les politiques de l’identité permettant l’articulation d’un discours critique qui surmonte le nationalisme et le colonialisme. Il propose de dépasser les paradigmes de l’économie politique et des études culturelles. Il part du critère que la colonialité et la modernité sont les deux faces d’une même monnaie et résume la critique sur l’épistémologie eurocentrique hégémonique, laquelle assume un point de vue universaliste, neutre et objectif. La solution face aux inégalités sociales mondiales implique d’imaginer des alternatives utopiques au-delà du colonialisme et du nationalisme, et des formes de pensée binaires des fondamentalismes eurocentriques du premier monde et du tiers-monde. Il propose, de concert avec Quijano, la socialisation du pouvoir et sa contribution renvoie à un langage critique commun décolonisateur.