2020
Cairn
Mercedes de la Garza et al., « L’homme, le monde et le temps de la pensée maya », Diogène, ID : 10670/1.4mwom9
Cet article aborde trois piliers essentiels de la culture maya : l’idée du monde comme un tout harmonieux au sein duquel tous les êtres vivants possèdent une âme ; l’idée de l’homme comme créature responsable de la planète et l’idée du temps envisagé de manière cyclique plutôt que linéaire, comme un devenir infini qui régit le monde et les hommes. L’idée de l’homme chez les Mayas de l’époque préhispanique a été recueillie principalement dans le Popol Vuh, un livre sacré de l’ethnie quiché, écrit par les Mayas eux-mêmes une décennie après la conquête espagnole et dont les conceptions demeurent en partie valides pour les Mayas d’aujourd’hui, notamment la fraternité humain-animal et le devoir qu’ont les hommes de protéger le monde et de veiller à sa préservation. Ces diverses idées sont fondamentales pour ces peuples qui ont réussi à transcender le monde matériel afin d’y déceler des significations plus profondes dans la recherche d’une véritable harmonie cosmique.