Le sport dans les communautés juives de France (1900-1950) : le cas des clubs communistes

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17 février 2022

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Etienne Pénard, « Le sport dans les communautés juives de France (1900-1950) : le cas des clubs communistes », HAL-SHS : histoire, ID : 10670/1.4myhju


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Contrairement aux Juifs d’Allemagne, de Hongrie, de Pologne, d’Angleterre ou de Hongrie, les Juifs de France restent pendant plusieurs décennies perméables au développement des pratiques sportives. Ce n’est en effet que dans l’entre-deux-guerres qu’ils s’emparent réellement du fait sportif. Les premières pratiques institutionnalisées naissent au sein de mouvements de jeunesse au début des années 1920. Des clubs juifs se créent ensuite à l’aube des années 1930, d’abord autour des valeurs sionistes (les clubs Maccabis), puis communistes. C’est dans ce contexte que naît le Yiddishe Arbeiter Sporting Club (YASC ou YASK). Il est créé en 1929 par des Juifs ashkénazes immigrés et enfants d’immigrés d’Europe centrale et orientale. Il est constitué en grande majorité de yiddishophones ouvriers, certains ne parlant pas ou presque pas le Français. C’est donc un club populaire, pauvre et constitué essentiellement de Juifs immigrés qui se développe peu à peu dans les années 1930. Il associe progressivement ses combats politiques et sociaux à d’autres clubs juifs communistes : le Club populaire et sportif du 10ème arrondissement (avec lequel il fusionne après la guerre) ou encore l’Étoile juive. L’objectif de cette conférence est donc de présenter la spécificité et l’originalité de la pratique sportive des Juifs de France dans la première moitié du 20ème siècle en s’attardant plus particulièrement sur les clubs d’obédience communistes.

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