La fragilité de l’intellect. Martha Nussbaum, Aristote et la vie bonne

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2022

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Daniele Lorenzini, « La fragilité de l’intellect. Martha Nussbaum, Aristote et la vie bonne », Revue philosophique de la France et de l'étranger, ID : 10670/1.4ow6n5


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On propose de faire dialoguer l’interprétation que Martha Nussbaum donne de la conception aristotélicienne de la vie bonne avec les lectures « perfectionnistes » de Michel Foucault, Pierre Hadot et Stanley Cavell. Ces lectures permettent d’apporter de précieux éléments de réponse à la difficulté soulevée dans l’appendice à la troisième partie de La Fragilité du bien : rendre compte de la tension, chez Aristote, entre un modèle de la vie bonne entièrement « humain », tel qu’il est développé dans la plupart de ses écrits, et les affirmations du livre X de l’ Éthique à Nicomaque à propos de l’excellence et de la perfection (le caractère « divin ») de la vie théorétique. Plusieurs pistes de réponse sont explorées avant une hypothèse de travail permettant de concevoir de manière originale le rapport entre l’« humain » et le « divin » au sein de l’éthique aristotélicienne.

I put Martha Nussbaum’s interpretation of the Aristotelian conception of the good life in conversation with the “perfectionist” readings elaborated by Michel Foucault, Pierre Hadot and Stanley Cavell. I argue that these readings provide helpful insights into the difficulty that Martha Nussbaum raises in the appendix to the third part of The Fragility of Goodness: how can we make sense of the tension in Aristotle’s work between a fully “human” model of the good life, as developed in most of his writings, and his claims, in Nicomachean Ethics X, regarding the excellence and perfection (the “divine” character) of the theoretical life? After exploring several possible answers, in the conclusion of this paper I submit a working hypothesis that allows us to conceive in an original way the relation between the “human” and the “divine” in Aristotle’s ethics.

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