Les « big data » sont-elles l'avenir de la géographie [théorique et quantitative] ?

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12 juin 2014

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Frédéric Audard et al., « Les « big data » sont-elles l'avenir de la géographie [théorique et quantitative] ? », HAL-SHS : géographie, ID : 10670/1.4q6qrt


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Les big data sont aujourd'hui désignées comme une des perspectives majeures des sciences (Marx, 2013), ainsi que des sciences sociales. La géographie, discipline largement impliquée dans la construction et l'analyse de données, n'échappe pas à ce mouvement, bien au contraire. La généralisation des outils de géolocalisation (par GPS, GSM, Wifi ou encore adresse IP) aboutit à une explosion de la disponibilité des données à référence spatiale. Envisagées généralement comme une opportunité, ces masses de données offriraient au chercheur un champ nouveau et jusqu'alors inaccessible, celui de l'exhaustivité et du temps réel (Batty, 2012). La géographie théorique et quantitative, parfois critiquée pour son aspect « formel » qui la tiendrait trop loin de la « réalité du terrain », a-t -elle trouvé dans ces masses de données l'interface empirique idéale de ses modélisations ? De même, les géographies sociale et culturelle peuvent-elles trouver dans l'accès et la manipulation facilitée des données numériques une « scientificité » qui leur ferait défaut ? La thèse de cette communication est que cette question de l'accès généralisé à ces big data, et surtout de ses conséquences sur la pratique de la recherche dans notre discipline, n'a pas encore fait l'objet d'une nécessaire controverse parmi la communauté des géographes (francophones).

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