Helmut Kohl, les relations germano-russes et la quête d’un ordre européen de paix (1982-1998). Logiques de situation et dynamiques

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2020

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Stephan Martens, « Helmut Kohl, les relations germano-russes et la quête d’un ordre européen de paix (1982-1998). Logiques de situation et dynamiques », Relations internationales, ID : 10670/1.4szj6s


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À l’ère du chancelier Helmut Kohl (1982-1998), la politique à l’Est ( Ostpolitik) de la République fédérale d’Allemagne (RFA) est marquée par la double poursuite de la quête de la détente, avant tout avec l’Union soviétique, et de l’objectif de la (ré)unification dans le cadre d’un « ordre européen de la paix ». Ce concept tend à se confondre avec celui de la « Maison commune européenne », avancé par Mikhaïl Gorbatchev. Le traité de Moscou du 12 septembre 1990 sur les aspects extérieurs de l’unification allemande sonne le glas d’un ordre paneuropéen sous l’égide de la Conférence sur la sécurité et la coopération en Europe (CSCE). L’Allemagne réunifiée est désormais membre de l’Alliance atlantique et, après l’effondrement de l’Union soviétique, les pays d’Europe centrale et orientale aspirent à rejoindre les institutions euro-atlantiques. L’Allemagne prend en compte les intérêts de sécurité de la Russie, mais la fin des années 1990 marque l’avènement d’un ordre européen de sécurité régi par l’OTAN.

In the era of Chancellor Helmut Kohl (1982-1998), the Eastern policy ( Ostpolitik) of the Federal Republic of Germany (FRG) was marked by the double pursuit of the quest for detente, above all with the Soviet Union, and the objective of (re)unification within the framework of a “European order of peace”. This concept tends to be confused with that of the “European Common House”, advanced by Mikhail Gorbachev. The Treaty on the Final Settlement with Respect to Germany, signed in Moscow on September 12, 1990, sounded the death knell for a pan-European order under the aegis of the Conference on Security and Cooperation in Europe (CSCE). The newly unified Germany was now a member of the Atlantic Alliance and, following the collapse of the Soviet Union, the countries of Central and Eastern Europe aspired to join the Euro-Atlantic institutions. Germany took Russia’s security interests into account, but the late 1990s marked the emergence of a European security order governed by NATO.

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