Sans visage dans le miroir

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2019

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Cliniques

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Laurent Danon-Boileau, « Sans visage dans le miroir », Cliniques, ID : 10670/1.4uqtzj


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L’auteur, partant de sa pratique auprès d’enfants autistes et en appui sur les théories fondamentales spécifiques de ce champ clinique, explore la problématique de la construction identitaire chez ces patients, notamment celle de l’image de soi. En effet, il arrive souvent que le sujet autiste ne reconnaisse pas comme sienne l’image que le miroir lui renvoie de lui-même. Toutefois cette non-reconnaissance de soi face au miroir peut être considérée comme un temps second dans la mesure où elle dérive de la perte de l’image que le sujet rencontre d’ordinaire dans le regard de son objet. Ne plus pouvoir s’inventer dans le regard de la mère telle est la peur originaire observée dans la clinique. Elle est particulièrement sensible chez l’enfant autiste. Et l’enjeu du travail avec lui consiste souvent à tenter de lui restituer le sens de sa présence et de son contour dans le regard de l’autre par le recours au jeu. Ce jeu témoigne du fait qu’il est un sujet signifiant, c’est-à‑dire pourvu d’un contour, d’une cohérence et d’une identité. Sans cependant solliciter une altérité fauteuse d’excitation. L’auteur explore cette problématique partant de différentes études de cas.

Based upon his personal experience with autistic children and on fundamental theories of this clinical field, the author explores the difficulties in identity construction for such patients, in particular self-image. Indeed, it is quite frequent that autistic patients cannot recognize their own image in the mirror. However, this non recognition of oneself facing the mirror can be considered as a derivative of the image loss that these individuals regularly encounter in the stranger’s glaze. To not be able to invent oneself in the mother’s look is the original fear observed in psychotherapy. It is quite noticeable with autistic children. The whole challenge is to try to restore the sense of his presence and outline in the stranger’s glaze through playing. This game proves that the autistic patient has a meaning, that he has a silhouette, a coherence and an identity. The author explores this matter through various case studies.

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