1998
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Gérard Nahon, « Épigraphie hébraïque et sotériologie en Provence médiévale », Cahiers de Fanjeaux, ID : 10670/1.4wy74g
Les écrits juifs concernant l’au-delà se révèlent divers, car ils expriment des croyances et non une doctrine. Seule la résurrection constitue un dogme. Il existe, cependant, une définition des rétributions dans l’au-delà et des lieux propres à chacune de celles-ci : l’Enfer, la Géhenne et le Jardin d’Eden. Un rituel des XIIe-XIIIe siècles décrit ce dernier. La Géhenne est un lieu de purgation pour les pécheurs moyens. L’épigraphie funéraire ne dit rien de l’Enfer ni de la Géhenne, mais elle rend le Gan Eden présent, de manière plus ou moins explicite. Elle évoque aussi le monde futur qui surviendra après la résurrection des morts.