Hypergravity running: A “centrifugal track” for sprint-specific strength training

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Après la découverte que, contrairement aux humains, les lévriers ne ralentissent pas lorsqu’ils courent dans un virage serré (Usherwood & Wilson, 2005 – https://doi.org/10.1038/438753a), les lézards du désert nagent réellement dans le Sahara (Crofts & Summers, 2011 – https://doi.org/10.1038/472177a) et les insectes marcheurs d’eau sont capables de sauter sur l’eau (Koh et al., 2015– https://doi.org/10.1126/science.aab1637), nous allons maintenant découvrir comment les athlètes de course de vitesse peuvent améliorer leurs capacités de force en courant sous une accélération gravitationnelle augmentée similaire à celle de Jupiter sans avoir à quitter la Terre. La piste centrifuge exploite l’accélération centripète pour augmenter le poids corporel du coureur pendant la phase de contact du pied avec le sol pendant la course. Les forces d’inertie étant réparties, la surcharge produite par la piste centrifuge pendant la course n’affecte pas de manière néfaste le système musculosquelettique. Il a été démontré que cette surcharge n’entraîne pas de modifications néfastes aiguës de la technique de course. La piste centrifuge peut être proposée comme une alternative viable aux outils traditionnels d’entraînement de la force spécifiques au sprint.

After having discovered that, unlike humans, greyhounds do not slow down when running round a tight bend (Usherwood & Wilson, 2005 – https://doi.org/10.1038/438753a), desert lizards actually swim in the Sahara (Crofts & Summers, 2011 – https://doi.org/10.1038/472177a) and water strider insects are able to jump on water (Koh et al., 2015 – https://doi.org/10.1126/science.aab1637), we are now going to find out how sprint-running athletes can improve their strength capabilities by running under an augmented gravitational acceleration similar to that of Jupiter without actually having to leave Earth. The centrifugal track exploits the centripetal acceleration to increase the runner’s body weight during the foot-contact phase of running. Since inertial forces are distributed, the overload produced by running on the centrifugal track does not harmfully affect the musculoskeletal system. It has been shown that this overload does not cause acute detrimental changes to the running technique. The centrifugal track can be proposed as a viable alternative to traditional sprint-specific strength training tools.

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