2021
Cairn
Pietro Picerno, « Hypergravity running: A “centrifugal track” for sprint-specific strength training », Movement & Sport Sciences - Science & Motricité, ID : 10670/1.4x4y88
Après la découverte que, contrairement aux humains, les lévriers ne ralentissent pas lorsqu’ils courent dans un virage serré (Usherwood & Wilson, 2005 – https://doi.org/10.1038/438753a), les lézards du désert nagent réellement dans le Sahara (Crofts & Summers, 2011 – https://doi.org/10.1038/472177a) et les insectes marcheurs d’eau sont capables de sauter sur l’eau (Koh et al., 2015– https://doi.org/10.1126/science.aab1637), nous allons maintenant découvrir comment les athlètes de course de vitesse peuvent améliorer leurs capacités de force en courant sous une accélération gravitationnelle augmentée similaire à celle de Jupiter sans avoir à quitter la Terre. La piste centrifuge exploite l’accélération centripète pour augmenter le poids corporel du coureur pendant la phase de contact du pied avec le sol pendant la course. Les forces d’inertie étant réparties, la surcharge produite par la piste centrifuge pendant la course n’affecte pas de manière néfaste le système musculosquelettique. Il a été démontré que cette surcharge n’entraîne pas de modifications néfastes aiguës de la technique de course. La piste centrifuge peut être proposée comme une alternative viable aux outils traditionnels d’entraînement de la force spécifiques au sprint.