Expliquer les organisations spatiales et les flux hydriques dans un bassin versant : apports de l'analyse paysagère à la modélisation hydrologique globale

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1 juin 2006

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Jean Morschel et al., « Expliquer les organisations spatiales et les flux hydriques dans un bassin versant : apports de l'analyse paysagère à la modélisation hydrologique globale », HAL-SHS : géographie, ID : 10670/1.4xda5o


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Résumé En Fr

Several hydrological models are currently in use for predicting floods at the catchment outlet. These vary from lumped rainfall-runoff models which ignore flow processes in the catchment to distributed process-based models which attempt to quantify lateral and vertical fluxes. Few of these models integrate extensive field work and most are based almost entirely on readily available digital data. However, flow processes are strongly affected by linear features (paths, roads, hedges...) which are not easily detectable on most digital supports and by factors such as surface roughness or soil depth for which there is often no real data. In the approach described in this article, the catchment was subdivided into landscape units based on field mapping. These units represent more or less homogeneous morpho-dynamic units that govern vertical and lateral fluxes of water and soil. The article describes the method used for creating the units and landscape segments which will be used for quantifying both runoff and soil erosion.

Il existe de nos jours de nombreux modèles hydrologiques capables de prévoir, avec plus ou moins de précision, les crues à l'exutoire d'un bassin versant. Deux grandes catégories de distinguent : les modèles distribués d'un côté et les modèles globaux ou semi distribués de l'autre. Les modèles distribués, très lourds à mettre en oeuvre, intègrent des distinctions relatives à l'organisation du milieu naturel au sein de l'espace étudié et prennent en compte la plupart des processus en jeu lors de la genèse des flux d'eau et de sol. Malheureusement, la complexité de ces modèles est souvent telle qu'ils sont difficiles à appliquer. Les modèles globaux en revanche sont très souvent utilisés car ils sont peu gourmands en données et qu'ils fournissent très rapidement des résultats. Mais ils ne permettent pas comprendre le fonctionnement du milieu naturel sur lequel sont est appliqués. Pourtant, comprendre le milieu naturel étudié est d'une très grande importance puisque son organisation latérale et verticale impose les mécanismes qui dirigent ses flux, hydriques notamment. Il semble donc intéressant de modifier la démarche imposée par l'emploi de ces modèles globaux, essentiellement axée sur la prévision du phénomène, en apportant des éléments d'explication relatifs à l'organisation de l'espace et à la genèse des flux engendrés. Cet article propose de montrer comment cette explication du milieu naturel et des flux qui y transitent peut-être réalisée en se basant sur un découpage spatial en segments de paysages, unités morpho dynamiques propres à chaque paysage et représentatives de ses caractéristiques organisationnelles.

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