INCENSE AND THE DIVINE : MATERIALITY AND IMMATERIALITY IN ANCIENT GREECE L’encens et le divin : le matériel et l’immatériel en Grèce ancienne En Fr

Fiche du document

Type de document
Périmètre
Langue
Identifiants
Relations

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/altIdentifier/doi/10.47245/archimede.0009.ds1.04

Collection

Archives ouvertes

Licence

info:eu-repo/semantics/OpenAccess



Sujets proches Fr En

Oliban incense

Citer ce document

Véronique Mehl, « L’encens et le divin : le matériel et l’immatériel en Grèce ancienne », HAL-SHS : histoire, ID : 10.47245/archimede.0009.ds1.04


Métriques


Partage / Export

Résumé En Fr

Title: Incense and the divine: materiality and immateriality in ancient Greece Incense appears in literary texts from the archaic period, but it is often difficult to see behind the generic name (thumiamata, arômata), the really consumed substance (possibly libanos, libanôtos). What matters, more than the product, is the result: a smelling smoke. Incense is a product (material) which, deposited on an altar or a perfume burner, produces an exhalation, more immaterial, which can be seen, felt, heard but never totally graspable, thus approaching the divine nature. From the classical period, libanos appears more frequently in the texts and probably in ritual practices. Incense allows to invite, to make present the divine and to give him an appearance. It is also used to think the body of the gods.

L’encens apparaît dans les textes littéraires dès l’époque archaïque, mais il est souvent difficile de voir derrière le terme générique (thumiamata, arômata), la substance réellement consumée (éventuellement libanos, libanôtos). Ce qui importe, plus que le produit utilisé, c’est le résultat obtenu : une fumée odorante. L’encens (issu ou non du Boswellia) est un produit matériel qui, déposé sur un autel ou un brûle-parfum, produit une exhalaison, plus immatérielle, pouvant se voir, se sentir, s’entendre mais jamais totalement se saisir, se rapprochant alors de la nature divine. À partir de l’époque classique, le libanos apparaît plus fréquemment dans les textes et sans doute dans les pratiques rituelles. Il permet d’inviter, de rendre présent le divin et de lui donner une apparence. Il sert aussi à penser le corps des dieux.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Exporter en