LES FANTÔMES DES TRANCHÉES.Mise en images d'une psyché abimée : La Chambre des Officiers et Les fragments d'Antonin

Résumé En Fr

The Great War finds on screen a place to expose its graphic violence as well as its harsh battles, but films featuring soldiers traumatized of the trench. This paper deals with two films which do not talk about fierce fightings but on the fringe of the theatre of operation. LA CHAMBRE DES OFFICIERS (François Dupeyron, 2001) et LES FRAGMENTS D'ANTONIN (Gabriel Le Bomin, 2008) both follow the paths of a survivor, respectively Adrien with severe facial injuries and Antonin locked in his shell-shock syndrome.

La Grande Guerre trouve au cinéma terrain à exposer sa violence graphique et l’âpreté de ses batailles, mais rares sont les films qui traitent des traumatisés des tranchées. Cet article s’intéresse à deux films qui, à défaut de ne pas parler des combats, n’en parlent plus, opérant en marge du théâtre des opérations : LA CHAMBRE DES OFFICIERS de François Dupeyron (2001) et LES FRAGMENTS D'ANTONIN de Gabriel Le Bomin (2008) suivent respectivement le parcours d’un traumatisé physique, figure de « gueule cassée », et d’un traumatisé psychique, enfermé dans son stress post-traumatique

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