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Gérard Dastugue, « LES FANTÔMES DES TRANCHÉES.Mise en images d'une psyché abimée : La Chambre des Officiers et Les fragments d'Antonin », HAL-SHS : histoire de l'art, ID : 10670/1.4xtig1
La Grande Guerre trouve au cinéma terrain à exposer sa violence graphique et l’âpreté de ses batailles, mais rares sont les films qui traitent des traumatisés des tranchées. Cet article s’intéresse à deux films qui, à défaut de ne pas parler des combats, n’en parlent plus, opérant en marge du théâtre des opérations : LA CHAMBRE DES OFFICIERS de François Dupeyron (2001) et LES FRAGMENTS D'ANTONIN de Gabriel Le Bomin (2008) suivent respectivement le parcours d’un traumatisé physique, figure de « gueule cassée », et d’un traumatisé psychique, enfermé dans son stress post-traumatique