De la mutation des confréries au XVIIIe siècle. L’exemple des pays rhénans

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2008

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Louis Châtellier, « De la mutation des confréries au XVIIIe siècle. L’exemple des pays rhénans », Publications de l'École Française de Rome (documents), ID : 10670/1.4ybftw


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Résumé Fr

Dans les synthèses d’histoire religieuse, il était fréquent, jusqu’à une époque récente, de partir d’une idée reçue, la déchristianisation du XVIIIe. En fait, cette idée partait de l’exemple français et, encore, bien rapidement survolé. En réalité, les études nombreuses et précises de ces dernières années ont montré combien cette généralisation était fausse. Certes, le catholicisme, en particulier, n’était plus vécu, à l’époque des Lumières, comme il l’était au siècle précédent et il serait abusif de l’appeler, lui aussi, «le siècle des saints». Mais, il serait tout aussi exagéré de juger de la vie religieuse en Europe par le seul modèle français, voire parisien. C’est pourquoi nous avons pris comme objet d’étude l’axe médian de l’Europe, depuis Cologne jusqu’à Lausanne. Catholiques et protestants s’y trouvent constamment proches les uns des autres et, le catholicisme lui-même est vécu de façon différente depuis les terres gallicanes jusqu’au monde du baroque, depuis les imposants prélats de l’Église germanique jusqu’aux humbles familles chrétiennes des bordures du Rhin. Après plus de deux siècles de Contre-Réforme, qu’est-ce qu’un catholique dans ces terres où l’on ne se bat plus pour des motifs religieux, mais où les familles des deux confessions restent séparées ? L’étude des confréries, au plus proche du quotidien, est peut-être susceptible de nous mieux faire connaître comment le peuple catholique se définit lui-même, dans sa fidélité indéfectible à Rome.

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