"From weaving to textile art. Craft and decoration at 20th Century" « Du tissage à l’art textile. Métier et décor au XXe siècle » En Fr

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2017

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Rossella Froissart et al., « « Du tissage à l’art textile. Métier et décor au XXe siècle » », HAL-SHS : histoire de l'art, ID : 10670/1.4zvau2


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Résumé Fr

Dans le domaine des arts décoratifs et dans celui de la tapisserie en particulier l’année 1900 constitue une borne significative : tous s’accordent à croire que cet art est régi par ses propres lois esthétiques, qu’il faut retrouver après un siècle de « décadence ». Les défis lancés à ce moment seront relevés tout le long du XXe siècle : ils sont esthétiques d’abord, car il est urgent de réintégrer cet art dans le giron de la création contemporaine; sociaux ensuite, puisque en renouant avec les lois et les fonctions propres au décor, la tapisserie doit pouvoir offrir des surfaces chaudes et colorées dans un intérieur rénové. Si partout en Europe des artistes répondent à ces questionnements en revenant au métier, en France la place occupée par les manufactures nationales dans le système des arts rend inévitable la confrontation des ateliers indépendants et de l’industrie aubussonnaise avec les choix opérés par les Manufactures nationales de Beauvais et des Gobelins. C’est ce dialogue qui donne à la situation française sa spécificité et qui favorise l’essor d’une production extrêmement variée et novatrice.Planéité, matité des surfaces, rugosité des textures, juxtaposition de zones colorées non hiérarchisées, abandon du sujet et apparition du motif, défocalisation, abstraction, tridimensionnalité et installations in situ : au-delà des procédés, c’est bien une même esthétique totalisante qui se met en place dès l’Art nouveau, qui culmine à l’Exposition de 1925, se poursuit dans les créations de Jean Lurçat, pour irriguer les Biennales de Lausanne dans les années 1960 et 1970. Inscrit en 2009 au du Patrimoine culturel immatériel de l’humanité par l’Unesco, l’art du lissier est devenu l’emblème d’un mouvement global de réaction à la dématérialisation qu’il faut rattacher à ce besoin de matière palpable, présente, et mise en œuvre par un savoir-faire multiséculaire. (Résumé 1e partie Froissart)

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