Le psychiatre et le criminel : de l'aliénisme à la santé mentale Le psychiatre et le criminel : de l’aliénisme à la santé mentale En Fr

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2022

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Marc Renneville, « Le psychiatre et le criminel : de l’aliénisme à la santé mentale », HAL-SHS : droit et gestion, ID : 10.3917/apc.044.0025


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Résumé Fr

Le concept de « santé mentale » appartient à l’histoire contemporaine et, employé au sens strict de référentiel d’un champ dans lequel s’organisent des savoirs, des pratiques et des institutions, nous suivons ici Claude-Olivier Doron pour affirmer qu’on ne peut guère l’employer avec pertinence avant le milieu du 20e siècle . Pour proposer les repères historiques susceptibles d’introduire au débat contemporain sur les politiques criminelles, il convient d’élargir l’échelle temporelle en suivant le thème connexe de la transformation des rapports du crime et de la folie . Il n’est pas nécessaire alors de remonter aux périodes les plus anciennes pour pointer une évolution significative des représentations, des pratiques et des institutions . Il suffit de repérer le moment où l’état mental du justiciable est devenu un problème questionnant tout à la fois les critères d’appréciation de cet état, sa part dans le jugement et sa prise en charge par les institutions judiciaires et médicales. En se limitant à la législation française issue de la Révolution de 1789, on reviendra ici sur trois temps forts d’un débat ouvert dans le sillage du Code pénal de 1810. Le premier est celui de l’aliénisme philanthropique, le second marque le surgissement inquiet de la récidive et le troisième est celui des défenses sociales avec, pour corolaire, l’état de réforme permanent. Chacun de ces moments est caractérisé par des propositions, des intentions et des contradictions dont les termes sont encore, pour partie, les nôtres, comme autant d’éléments constitutifs du paradigme de la santé mentale.

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