The JAC (Catholic Agricultural Youth) in the Southern Massif Central (Aveyron, Cantal) from the 1930s to the 1960s La JAC [Jeunesse agricole catholique] dans le Massif central méridional (Aveyron, Cantal) des années 1930 aux années 1960 En Fr

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18 décembre 2003

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Vincent Flauraud, « La JAC [Jeunesse agricole catholique] dans le Massif central méridional (Aveyron, Cantal) des années 1930 aux années 1960 », HAL-SHS : histoire des religions, ID : 10670/1.50qnqi


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Résumé En Fr

The JAC (Catholic Agricultural Youth) appears to observers of the French countryside as «the most influential current among the actors of rural development» (Paul Houée), an essential actor of a «collective promotion of rural people» and in the technical modernization of agriculture, in the aftermath of World War II. This thesis studies the action of this movement in the heart and the margins of one of their bastions, the Southern Massif Central.

La Jeunesse agricole catholique (JAC) et sa branche féminine la JACF, ont pu apparaître aux yeux d’observateurs des campagnes françaises comme « le courant le plus influent parmi les acteurs du développement rural » (Paul Houée), acteur essentiel d’une « promotion collective des ruraux » et de la modernisation technique de l’agriculture, à l’époque des ‘‘Trente glorieuses’’. Le présent travail étudie l’action de ces mouvements au cœur et aux marges d’un de leurs bastions, le Massif central méridional, abordé à partir de deux départements-tests : l’Aveyron, terre catholique par excellence, et le Cantal, où une empreinte religieuse en demi-teinte va de pair avec une vieille tradition radicale. L’implantation de la JAC et de la JACF, de leur naissance en 1929 et 1933, jusqu’au second conflit mondial, demeure modeste dans cette région. Ces mouvements missionnaires qui entendent agir en fonction des particularités du milieu socio-professionnel, se heurtent à une conception traditionnelle des œuvres, ou à l’antériorité d’expériences catholiques dans le domaine de l’agriculture. C’est la guerre qui enclenche vraiment l’adhésion : à la fois par réaction de l’Eglise face à l’émergence de mouvements de jeunesse concurrents, par adhésion de la jeunesse rurale à une organisation qui lui offre des espaces de solidarité et d’action en cette période troublée, et par l’amorce – plus timide qu’on ne l’a dit – d’un renouvellement doctrinal aux fondements humanistes. De la Libération au milieu des années 1950, l’influence de la JAC et de la JACF est maximale, auprès de fils et filles de paysans moyens. Grâce à leur posture de mouvements d’« éducation totale par l’action », elles jouent un rôle majeur pour les guider face aux enjeux du « progrès » agricole et des mutations sociales en cours.

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