Traduire la chanson, un révélateur de sa spécificité

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2017

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Céline Pruvost, « Traduire la chanson, un révélateur de sa spécificité », HAL-SHS : histoire de l'art, ID : 10670/1.51bsi7


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Résumé Fr

La fascination exercée de l’autre côté des Alpes par les chansons françaises d’après-guerre a poussé de nombreux italiens, cantautori ou poètes, à les traduire dans leur langue – l’italien ou leur dialecte. Choisir des exemples dans ce corpus conséquent permet de montrer qu’à travers l’exercice délicat de la traduction émergent des différences essentielles entre poésie et chanson. En effet, la contrainte est plus forte si le texte traduit est destiné à être chanté. Les accents de la musique et ceux de la langue doivent être en harmonie pour que le texte reste chantable. Dans le passage du français à l’italien, la difficulté est d’autant plus grande que l’accentuation des mots change presque systématiquement. On comparera donc les approches différentes des traducteurs-poètes, qui considèrent le texte seul, et des traducteurs-chanteurs, qui pour ne pas désolidariser texte et musique doivent parfois faire primer le son sur le sens. Cette fusion de l’écriture du texte et de la musique est au cœur de la spécificité de la musique par rapport à la poésie. Ainsi, comparer pour une même chanson des traductions de poètes et des adaptations de cantautori nous permettra de mettre en évidence cette frontière entre chanson et poésie.

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