2018
Cairn
Paul-Antoine Miquel, « De Solaris à Gaïa et retour », Monde chinois, ID : 10670/1.51exsl
L’objectif de ce travail est d’étudier la relation entre un texte de science-fiction célèbre de Stanislas Lem et une hypothèse scientifique énoncée dans un style très inhabituel et en un sens pourtant propre à notre époque : l’hypothèse Gaïa de James Lovelock (1979). Nous voudrions faire apparaitre l’idée que la science-fiction est une sorte de cas-limite, un réactif qui renouvelle la fonction esthétique. Et nous voudrions montrer pourquoi ce qui rapproche Gaïa de Solaris engage la recherche scientifique dans des directions qui sont nouvelles, au niveau heuristique, méthodologique et même ontologique.