Une grande stèle funéraire hellénistique recomposée de Kymè d'Éolide (Turquie)

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2013

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Rossella Pace, « Une grande stèle funéraire hellénistique recomposée de Kymè d'Éolide (Turquie) », Revue archéologique, ID : 10670/1.51juvz


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Au cours de sondages effectués en 2007 par la Mission archéologique italienne de Kymè d’Éolide dans la nécropole sud-est, une stèle funéraire, lacunaire dans sa partie gauche, a été découverte. Une étude attentive a permis d’identifier la partie manquante, un fragment de stèle figurée trouvé sur le site dans les années 1950-1960. Recomposé, le relief funéraire s’avère être un des plus grands et complexes de l’Asie Mineure pour l’époque hellénistique. Son originalité vient du nombre élevé de personnages qu’elle comporte (une femme, deux hommes et cinq serviteurs) et de la profusion d’éléments iconographiques liés à la représentation de leur statut et à la sphère funéraire.

A major Hellenistic funerary stele restored at Kyme in Aeolis (Turkey)During the excavations of the south-eastern necropolis in Kyme (Aeolis) conducted by the Italian Archaeological Mission in 2007, a funerary stele missing its left part was discovered. Careful study has allowed identification of the missing part with the fragment of a stele found at the site in the 1950s or 60s. Reunited, the funerary relief is one of the largest and most complex of the Hellenistic period found in Asia Minor. Its originality lies in the number of persons represented (a woman, two men and five servants) and in the abundance of iconographic elements related to the representation of status and the funerary sphere.

Durante la campagna di saggi effettuati nel 2007 dalla Missione archeologica italiana di Kyme Eolica nella necropoli sud-orientale è stata rinvenuta una stele funeraria, lacunosa nella parte sinistra. L’attento studio ha permesso di identificare la parte mancante con un frammento di stele figurata trovata sul sito negli anni 1950-60. Ricomposto, il rilievo funerario risulta essere uno dei più grandi e complessi dell’Asia Minore per l’età ellenistica. La sua originalità deriva dal numero di personaggi raffigurati (una donna e due uomini con cinque servitori) e dalla profusione di elementi iconografici legati alla rappresentazione del loro status e alla sfera funeraria.

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