Charbon chinois et développement durable

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1 janvier 2010

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Jean-Marie Martin-Amouroux, « Charbon chinois et développement durable », Perspectives chinoises, ID : 10670/1.51pmi7


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Nuage de poussière sur le Pacifique visible par satellites, croissance alarmante de la teneur en mercure de toute la biosphère en Amérique du Nord, émissions mondiales de CO2 supérieures à celles des États-Unis dès 2009 : la formidable croissance du parc thermoélectrique chinois, sur la base d’une production de charbon qui a franchi la barre des deux milliards de tonnes (2 Gt) en 2005, rejoint les grandes évolutions industrielles menaçant l’environnement planétaire. Qui plus est, alors que l’impact écologique des pays développés devrait, à l’avenir, être atténué par le ralentissement de la croissance énergétique et de profonds changements technologiques, celui de la Chine ne fait que commencer à se faire ressentir. Sa consommation actuelle par habitant de 1,25 tonne d’équivalent pétrole (tep) et de 1 607 kWh sont encore plus proches des moyennes des pays en développement que de celles des pays développés (4,73 et 8 204). Qui, et au nom de quel principe, pourrait exiger de la Chine qu’elle renonce à sa volonté de modernisation, volonté qui ne pourra se réaliser sans une disponibilité accrue d’électricité tirée d’un charbon qui est sa seule ressource énergétique abondante et bon marché ?

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