La règle et le sentiment : Stanley Cavell et Jean-Louis Schéfer, deux formes de spectation

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2013

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Benjamin Lesson, « La règle et le sentiment : Stanley Cavell et Jean-Louis Schéfer, deux formes de spectation », HAL-SHS : histoire de l'art, ID : 10670/1.52lois


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La "réalisation" du film -- sa réalité -- serait une rencontre de projets: la rencontre d'une projection (d'une forme et d'une intelligence) du monde avec les projections du spectateur. L'occasion, pour ce dernier, d'opérer une sorte de réforme du regard, qui offre une autre conception du monde et de notre place dans le monde. La part du spectateur ne s'achève pas à la fin de la projection; elle se "réalise" dans l'effort d'établir une passerelle entre l'épreuve dans la salle et la vie dans le monde. C'est de ce travail spectatoriel de production de quelque chose à partir de l'expérience cinématographique -- travail que nous nommerons la "spectation" -- dont nous allons parler ici. Les textes de Schéfer et de Cavell apparaissent comme deux manières de faire intelligence du cinéma: Schéfer dans sa poétique (à la recherche du sentiment), Cavell dans une perspective philosophique (à la recherche du comportement humain exemplaire).

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