L'école et le défi ethnique : Education et intégration Fr En

Résumé En Fr

The book is a collective initiative to display the paradigm of ethnic relationships and discuss its relevance to the case of the French education system. It includes theoretical chapters, by Françoise Lorcerie, who elaborates upon a psycho-socio-political understanding of ethnic relationships, derived from Max Weber's ideas. She elucidates the political component of this approach. It conceives nation community as the major political form of current ethnic relationships, and correlatively it places the focus on majority status. Ethnic relationships are not a matter of immigrants, but a matter of relationships between majority and minority groups, in connection with their respective territory status. Lastly, the discussion comes to political philosophy of education, examining whether and how it can take such an analysis into account. Thirteen other chapters are written by experts (J. Bordet, E. Debarbieux, O. Douville, S. Ernst, N. Guenif, S. Morel, J. Perroton, C. Rinaudo, J. Streiff-Fénart, J.-P. Zirotti) or by practitioners (F. Alamartine, F. Berrou, S. Contrepois). They develop or illustrate specific aspects of the psycho-socio-political approach of ethnic relationships on the basis of their respective fieldworks.

Le livre est une entreprise collective pour déployer le paradigme des relations ethniques et discuter son application au cas de l'école française. Il comprend des chapitres théoriques, écrits par Françoise Lorcerie, qui développent une conception psycho-socio-politique des relations ethniques, dérivée de Max Weber. L'exposé s'attache à expliciter la composante politique de cette approche : notamment le traitement qu'elle fait de la nation, vue comme la forme par excellence des relations ethniques aujourd'hui, et corrélativement l'importance accordée au statut majoritaire dans la dynamique des relations ethniques : les relations ethniques ne sont pas une affaire d'immigrés, mais une question de relations entre individus et groupes majoritaires en raison de leur origine territoriale supposée et groupes minorisés à raison de leur extranéité d'origine supposée. Pour finir, on discute comment la philosophie politique de l'éducation prend (ou peut prendre) en charge cette analyse. Treize autres chapitres sont écrits par des spécialistes (J. Bordet, E. Debarbieux, O. Douville, S. Ernst, N. Guenif, S. Morel, J. Perroton, C. Rinaudo, J. Streiff-Fénart, J.-P. Zirotti) ou des praticiens (F. Alamartine, F. Berrou, S. Contrepois). Ils développent ou illustrent des aspects spécifiques de l'approche psycho-socio-politique des relations ethniques, à partir de leurs terrains.

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