1 décembre 2012
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Elsa Cavalié, « “A book persisted as a coloured shadow at the edge of sight”: Englishness and Influence in Alan Hollinghurst’s The Stranger’s Child », Textes et contextes, ID : 10670/1.5457f1...
Le cinquième roman de Alan Hollinghurst, The Stranger’s Child (2011) a fréquemment été loué en raison du lien qu’il établissait avec les auteurs de la première moitié du vingtième siècle britannique. Le roman est en effet tout d’abord centré sur Cecil Valance, gentleman et poète, un personnage à la fois fascinant et superficiel, dont la mort tragique dans les tranchées de la Grande Guerre assurera la postérité de ses poèmes. La récupération et le recyclage dont le poète et son œuvre feront ensuite l’objet tout au long du xxe siècle sont ainsi analysés par Hollinghurst. La principale inspiration de Cecil, le manoir de famille dénommé Corley Court, est également un élément prégnant. La country house emblématique est évoquée de façon critique, afin de retracer, en partie, l’histoire de l’anglicité littéraire au cours du vingtième siècle. Le roman tente ainsi d’expliquer et critiquer l’influence réelle quoique superficielle que les Poètes de la Guerre exercent sur la culture populaire contemporaine.