Travestissements rituels dans le monde romain

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2017

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Élisabeth Gavoille, « Travestissements rituels dans le monde romain », HAL-SHS : histoire des religions, ID : 10670/1.554caq


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On se figure généralement l'homme romain comme un être occupé à des activités sérieuses-droit, politique, guerre-, mais on ne doit pas ignorer qu'il existait dans le monde romain, en dehors des jeux de déguisement dans le théâtre comique 1 , des pratiques festives de travestissement (au sens restreint du port de vêtements associés au sexe opposé au sien), et cela valait seulement dans le sens de la féminisation, d'homme travesti en femme 2. On connaît deux cas précis, intimement liés au rituels calendaires : celui des joueurs de flûte, qui une semaine avant le solstice d'été se répandaient dans les rues de Rome en habits féminins ; dans l'Empire tardif jusqu'au début du Moyen Âge, la mascarade du 1 er janvier où les soldats se déguisaient en bêtes (ensauvagement) ou bien en femmes dont ils simulaient les voix aiguës (féminisation)-conduite préservée par les empereurs chrétiens comme ferment d'unanimité mais condamnée par les hommes d'Église comme dégradation de l'identité virile. La signification complexe de ces travestissements rituels est à analyser dans leur contexte idéologique.

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