Des stèles du Premier âge du Fer et une sépulture de la fin du Ve siècle av. J.-C. sur l'avant causse de Saint-Affrique : le Puech (Versols-et-Lapeyre)

Résumé En Fr

The Puech site, on the right bank of the Sorgues river, occupies a sloping ledge of the southern frontal causse of Saint-Affrique, in the south of the Aveyron. The fortuitous discovery of sandstone stelae led to a survey in August of 2017. This confirmed the presence of at least four Early Iron Age monoliths which, unfortunately, could not be placed in their original context. It is likely that they belonged to a small ritual site, echoing the sizeable stelae complex of Les Touriès, located fewer than 10 km from it. A partially unearthed stone structure found during the survey could potentially belong to a tumulus. A single cremation burial, deposited in a pit, was excavated in its immediate periphery. It was the tomb of a child aged between 10 and 14, which included numerous clothing and ornament pieces, dating back to the end of the fifth century B.C. These artifacts have led us to interpret this as a richly furnished female burial, a common practice in southern France.

Le gisement du Puech, sur la rive droite de la Sorgues, occupe un replat des pentes méridionales de l’avant-causse de Saint-Affrique dans le Sud-Aveyron. La découverte fortuite de stèles en grès a nécessité une opération de sondage en août 2017. Ces travaux ont confirmé la présence d’au moins quatre monolithes du premier âge du Fer qui n’ont malheureusement pas pu être remis dans leur contexte initial. Il s’agit probablement d’un modeste lieu de culte qui fait écho à l’important complexe à stèles des Touriès situé à moins de 10 km de là. Les recherches ont mis au jour une structure en pierres partiellement dégagée s’apparentant peut-être à un tumulus. En périphérie immédiate, a été fouillée une sépulture à incinération à simple ossuaire déposé dans une fosse. C’est la tombe d’un enfant de 10 à 14 ans, accompagné de nombreuses pièces d’habillement et de parure de la fin du Ve siècle av. J.-C. Ce matériel donne à penser qu’il s’agit d’une sépulture féminine richement dotée, selon un usage bien attesté dans le midi de la France.