Formes lexicales et pronominales dans des chaînes de référence en français et suédois : Étude contrastive

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2009

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Kerstin Jonasson, « Formes lexicales et pronominales dans des chaînes de référence en français et suédois : Étude contrastive », Syntaxe et sémantique, ID : 10670/1.559w0c


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Dans cette étude, qui se base sur un petit corpus de textes français et suédois originaux et traduits, l’usage des formes lexicales et pronominales en fonction anaphorique est examiné. Comme prévu, les formes pronominales s’avèrent plus fréquentes dans les textes français que dans les textes suédois, où la répétition du SN lexical thématique prédomine. Cette différence est en général liée aux normes rhétoriques ou stylistiques des cultures respectives, telles que la plus haute fréquence de marqueurs explicites de cohérence textuelle et le besoin plus fort de variation lexicale dans les langues romanes comparées aux langues germaniques, mais l’absence systématique de pronoms anaphoriques dans les textes suédois demande une autre explication. Elle semble due à une répugnance générale des pronoms personnels suédois inanimés ( den, det) d’assumer une fonction anaphorique.

In this study, based on a small bilingual corpus of French and Swedish original texts and translations, lexical and pronominal forms used in anaphoric relations are studied. The starting point is the general observation that pronominal forms are used more often in French than in Swedish texts, and that lexical identity is more frequent in Swedish than in French. This is usually explained by the rhetoric and stylistic norms of the respective cultures, such as the higher degree of explicit text cohesion in Romance compared to Germanic languages. The systematic avoidance of pronominal forms in the Swedish texts must however be related to other factors than those mentioned above. It will be argued that it is due to the reluctance of the inanimate personal pronouns ( den, det) to appear in anaphoric position in Swedish.

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