"Under a big nave, simple, narrow and light…" Pierre Paris and the project of a shared museum for the School of Fine Arts and the University of Bordeaux "Sous une vaste nef, simple, svelte et légère…" Pierre Paris et le projet d’un musée commun à l’École des beaux-arts et à l’université de Bordeaux En Fr

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12 janvier 2021

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Soline Morinière et al., « "Sous une vaste nef, simple, svelte et légère…" Pierre Paris et le projet d’un musée commun à l’École des beaux-arts et à l’université de Bordeaux », HAL-SHS : histoire de l'art, ID : 10.4000/insitu.29022


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Résumé En Fr

In the late 19th century, Bordeaux had two collections of plaster casts: one at the University, the other at the Municipal School of Fine Arts and Decorative Arts. These collections, which were built and developed thanks to the dynamism of local elites and the support of the Ministry of Public Education, were a fundamental part of scientific (archaeology and art history) and artistic education. Between 1896 and 1898, the connections between the two institutions strengthened. Academics were increasingly involved in the management of the Municipal School’s administration. Finally, Pierre Paris, professor of Archaeology and Art History at the University, became the Municipal School’s headmaster in 1898. It is in this context that an ambitious and original project emerged across the French territory: to create an Institute of Art and Archaeology meant to make students (University) and artists (Municipal School) work together. The present paper aims to review the history of this project and its failure.

À la fin du xixe siècle, il existe deux collections publiques de moulages à Bordeaux : l’une à la faculté des lettres, l’autre à l’École municipale des beaux-arts et des arts décoratifs. Ces collections, qui se constituent et s’enrichissent grâce au dynamisme des élites locales et au soutien du ministère de l’Instruction publique, sont l’un des fondements de l’enseignement scientifique (archéologie et histoire de l’art) et artistique. Entre 1896 et 1898, les liens se resserrent entre les deux institutions, les universitaires étant de plus en plus impliqués dans la gestion des affaires de l’école municipale des beaux-arts avant que Pierre Paris, professeur d’archéologie et d’histoire de l’art à la faculté, n’accède au poste de directeur de l’école (1898). C’est dans ce contexte qu’émerge un projet ambitieux et original à l’échelle du territoire français : fonder un institut d’art et d’archéologie destiné à faire travailler main dans la main les étudiants de l’université et les artistes de l’école municipale. Le présent article se propose de revenir sur l’histoire de ce projet et sur son échec.

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