Pour une théorie de la dynamique du capitalisme

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2004

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Bernard Gerbier, « Pour une théorie de la dynamique du capitalisme », HAL-SHS : économie et finance, ID : 10670/1.560hq7


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Paradoxically, the marxist theory has not been so much concerned with the capitalism's historical dynamics. This neglect had and still has crucial political consequences. The paper tries to explain that dynamics as the process of the makking/distorting of the global capitalist economy's structure through the domination (hegemony) of the Internationally Dominant Power (I. D. P.). In that vision, the "great" crisis which is a crisis of structures is seen as a transition between two International Orders. So to speak, it is the moment of a geostrategical restructuring of the world between imperialisms, with eventually substitution of I. D. P. Thus, the history of capitalism can be reconstructed as the history of those spaces/times, under the following conditions : -capitalism does not structure itself at the national level, but in world-economies (F. Braudel), -the global capitalist economy is a hierarchical structure of world-economies building an International Order, -such International Orders cannot be durably stables, -the succession of International Orders is submitted to objectives conditions so that the history of capitalism is one of alternation of International Order and structural crises as geostrategical spaces/times.

Paradoxalement, la théorie marxiste s'est peu préoccupée de la dynamique historique du capitalisme, ce qui a eu et a encore des conséquences politiques très importantes. Cette communication propose de lire cette dynamique comme le procès de formation-déformation de la structure de l'économie mondiale capitaliste sous la domination de la Puissance Internationalement Dominante (P. I. D.). Il en découle que la "grande" crise qui est une crise de structures est vue comme transition entre deux Ordres Internationaux. C'est le moment de la reconfiguration géostratégique du monde entre impérialismes, pouvant même impliquer substitution de la P.I.D.. Ainsi, l'histoire du capitalisme peut être reconstruite comme histoire de ces espaces-temps, sous les propositions suivantes : - le capitalisme ne se structure pas au niveau national, mais en économies-monde, - l'économie mondiale capitaliste (E.M.C) est une structure hiérarchisée d'économies-monde faisant Ordre International (O.I), - un Ordre International ne peut être durablement stable, - la succession des O.I obéit à certaines conditions objectives qui font que l'histoire du capitalisme est celle de l'alternance d'O.I. et de crises structurelles comme espaces-temps géostratégiques.

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