Sound + Vision Sound + Vision : scène musicale et scène artistique à New York,1967-1984 En Fr

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1 janvier 2014

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Justin Steffen Wadlow, « Sound + Vision : scène musicale et scène artistique à New York,1967-1984 », HAL-SHS : histoire de l'art, ID : 10670/1.56225g


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Résumé En Fr

Starting with the mid seventies, New York City is in ruin, facing bankruptcy, at the same time this situation allows many artists to move in the abandoned lofts and give birth to what we can describe as the downtown art scene : bringing together pop art and pop music, following in the footsteps of Andy Warhol and The Velvet Underground. Our aim is therefore to answer the following questions : to what extent can Lou Reed or Patti Smith's pictures be considered as part of a wider form of expression involving music, stage and poetry ; how does David Byrne transpose Art & Language into the music of his band Talking Heads, how does Arta Lindsay manage to continue the work of Fluxus, how does Joe Coleman or GG Allin give a new meaning to happenings, how can Kim Gordon invent a form of feminist expression by putting together video, painting and rock; how does the Cinema of Transgression devised by Nick Zedd and Richard Kern influence feminist artists as Karen Finley and Lydia Lunch ? In little more than a decade, the art world in New York therefore moved from rages to riches, from the CBGB and The Lower East Side to Wall Street, before moving nowadays to Brooklyn.

Entre le début des années 70 et la fin des années 80, New York va ainsi connaître une parenthèse enchantée (ou cauchemardesque) dans laquelle vont venir s'engouffrer les artistes attirés par les faibles loyers qu'une ville au bord du gouffre offre aux créateurs de tous horizons, et dont nous entendons ici la multiplicité des voix, dans lesquelles nous percevons la démesure d'une passion inconditionnelle. L'histoire et la géographie de New York nous amène donc à comprendre en quoi la même violence traverse aussi bien les compositions de Richard Hell, les peintures de Joe Coleman, les sculptures d'Alan Vega, les performances de Karen Finley, les concerts de G. G. Allin, les films de Nick Zedd et Richard Kern et les photographies de Lydia Lunch, en quoi les métamorphoses du corps sont au centre aussi bien de la musique flamboyante des New York Dolls que des monstrueuses poupées de Greer Lankton, des imprécations de Patti Smith que des installations de Kim Gordon, et en quoi une certaine forme d'ironie fut à la fin des années 70 une planche de salut face au chaos de la ville aussi bien pour les Ramones que pour George Condo, pour Arto Lindsay que pour les images du magazine Punk. . .

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