Toutes voiles dehors : remarques sur la circulation d’un geste, l’explicatio des saintes étoffes, dans l’art et la liturgie de la fin du Moyen Âge (XIIIe-XVIe siècle)

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Nicolas Sarzeaud, « Toutes voiles dehors : remarques sur la circulation d’un geste, l’explicatio des saintes étoffes, dans l’art et la liturgie de la fin du Moyen Âge (XIIIe-XVIe siècle) », HAL SHS (Sciences de l’Homme et de la Société), ID : 10670/1.57d1b9...


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A la fin du XIIIe siècle, un même geste s'impose dans plusieurs iconographies : un personnage, souvent un ange ou une sainte femme, étend un linge. Il peut s'agir d'un linge placé derrière une figure sainte, pour accueillir cette figure et signaler son importance (le motif du drap d'honneur des saintes personnes ou du linge accueillant l'âme d'un saint au ciel) ou d'un linge exposé pour lui-même (comme le Suaire ou la sainte Véronique). On peutajouter une dimension à cette circulation : le passage d’un geste réel, ici plus spécifiquement rituel, les gestes de voilement et dévoilement des objets sacrés, d'ostensions des reliques, à un geste représenté. Notre but n’est pas de proposer une synthèse sur le réseau foisonnant d’images où ce geste apparaît, ni de lui assigner une définition univoque, mais d’utiliser ce cas d’étude pour mettreen évidence, dans la mesure du possible, quelques-unes des dynamiques de circulation à l’œuvre dans la création médiévale.

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