Les goûts et les odeurs en Laari-kikoongo

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9 juin 2016

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Elise Solange Bagamboula, « Les goûts et les odeurs en Laari-kikoongo », HAL-SHS : linguistique, ID : 10670/1.57h2ys


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Résumé Fr

En laari, le terme lugú (cl. 11), signifiant «goût », englobe quatre saveurs principales : muungwá « sel », ndúri « amertume », nzekí «sucre », nsá « acidité ». Les goûts intermédiaires sont : bubí « âpreté » mélangée à de la fadeur, núungu « piments », etc. Certains autres ne concernent que des aliments particuliers. Luté est réservé aux viandes crues, nkúunzu ne s’applique qu’aux végétaux, mbáaya est spécifique à l’huile. La texture qui fait aussi partie du goût, est exprimée par des composés ou des idéophones essentiellement dérivés de verbes. Pete-peté « mou » vient du verbe petá « se ramollir », nzaa-nza « gorgé d’eau » est issu de mazá « l’eau », etc. Mbayá « âpreté » qui caractérise l’huile et luté, employé spécifiquement pour désigner le goût des viandes crues, sont également utilisés pour les odeurs. Les goûts et les odeurs interviennent aussi dans les contes populaires.

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