Vulnerability: incursion of a concept in urban studies for a geography of crisis management Vulnérabilité : incursion d’un concept dans les études urbaines pour une géographie de gestion des crises En Fr

Fiche du document

Date

2019

Type de document
Périmètre
Langue
Identifiants
Collection

Archives ouvertes

Licence

info:eu-repo/semantics/OpenAccess




Citer ce document

Michel Traore, « Vulnérabilité : incursion d’un concept dans les études urbaines pour une géographie de gestion des crises », HAL-SHS : géographie, ID : 10670/1.57tdy4


Métriques


Partage / Export

Résumé En Fr

Vulnerability is a polysemic concept, fundamentally philosophical and political. This protean nature of the paradigm poses the problem of its operability for an efficient management of risks and crises in a global context of climatic and social uncertainties of urban territories. Indeed, crisis management comes up against the apprehension and the definition of vulnerability according to the temporal and spatial scale. This article aims to trace the chaotic route of this concept in order to propose a reframing at the scale of developing cities in which urbanization is rather poorly controlled. The approach is based on bibliographic research and the results of empirical studies carried out in the city of San Pedro in the south-west of Côte d'Ivoire. In analysis, the incursion of the concept of vulnerability in geography was made when the discipline of naturalistic science became social science under the impulse of American geographers. Vulnerability then becomes a holistic concept that brings together four factors: hazard, stake, perception and management. It is a social object to which, according to the results of our surveys, it is possible to add under the heading of southern cities factors such as uncontrolled urbanization, urban governance and poor development.

La vulnérabilité est un concept polysémique, fondamentalement philosophique et politique. Ce caractère protéiforme du paradigme pose le problème de son opérationnalité pour une gestion efficiente des risques et des crises dans un contexte global d’incertitudes climatiques et sociales des territoires urbains. En effet, la gestion des crises se heurte à l’appréhension et à la définition que l’on se fait de la vulnérabilité selon l’échelletemporelle et spatiale. Cet article vise à retracer l’itinéraire chaotique de ce concept afin de proposer un recadrage à l’échelle des villes en développement dans lesquelles l’urbanisation est plutôt mal-maîtrisée. La démarche se base sur la recherche bibliographique et les résultats d’études empiriques effectuées dans la ville de San-Pedro au sud-ouest de la Côte d’Ivoire. A l’analyse, l’incursion du concept de vulnérabilité engéographie s’est faite quand la discipline de science naturaliste est devenue science sociale sous l’impulsion des géographes américains. La vulnérabilité devient alors un concept holistique qui regroupe quatre facteurs : l’aléa, l’enjeu, la perception et la gestion. C’est un objet social auquel, selon les résultats de nos enquêtes, on peut adjoindre au titre des villes du Sud des facteurs comme l’urbanisation non maitrisée, la gouvernance urbaine et le maldéveloppement.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Exporter en