1 juin 2021
info:eu-repo/semantics/OpenAccess
Émilie Cavanna et al., « Le projet collectif Archéologie du fait urbain (AFU) : un nouvel espace de discussion », HAL SHS (Sciences de l’Homme et de la Société), ID : 10670/1.584ef3...
L’Unité mixte de recherche ArScAn soutient la création de « projets collectifs » en son sein afin de favoriser la transversalité et le croisement des approches entre équipes. L’AFU ou « Archéologie du Fait Urbain » est l’un d’entre eux. Créé en 2018 pour favoriser des discussions méthodologiques autour de projets en archéologie urbaine, son audience dépasse maintenant largement celle de l’UMR. Le collectif organise une ou deux journées d’étude par an sur des thématiques auxquelles les archéologues qui interviennent en contexte urbain sont fréquemment et de plus en plus confrontés (reprise de données de fouilles anciennes, surveillance de travaux, relevés des structures en contexte urbain, etc.). Depuis 2020, ces thématiques sont approfondies lors de Matinales, un format d’échanges plus court mais plus fréquent. Le succès de ces séances de discussion libre, sans enjeux formels et ni jugements, dont témoigne l’élargissement aussi bien institutionnel que géographique de leur audience, montre combien les occasions d’échanges sur ces questions manquent cruellement, et ce notamment depuis la disparition du Centre national d’archéologie urbaine de Tours en 2014. La vitalité du projet collectif AFU rappelle, à sa modeste échelle, l’urgence du rétablissement d’une structure inter-institutionnelle destinée à accompagner les archéologues urbains dans leur pratique quotidienne.